Je suis ton pilier, sans moi tu t'effondres
Tu es mon Soleil, sans toi je m'éteins Après avoir traversé nos ombres Nous voilà réunis enfin. Je t'apaise et tu te nourris Tu m'élèves et donc je grandis Après avoir vécu nos vies Nous arrivons au paradis. Je t'admire et te désire Tu me protèges et m'honores Après avoir connu le pire Nous nous aimons encore plus fort. Mon Roi, mon Loup Maintenant je l'avoue L'Amour et la Joie Sont à nouveau en moi. Marushka - 11 mars 2013
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Je me rends dans le monde d’en bas à la rencontre de l’esprit d’un ancien chamane issu de la région où je vis (ce voyage date de plusieurs années).
Je suis dans la nature, le ciel est lumineux, pas de vent, aucun bruit. Mes pieds reposent sur un sol de terre parsemé de touffes d’herbe rase. Une ombre avance vers moi. Mon cerveau m’envoie la pensée d’une femme amérindienne et l'ombre disparaît aussitôt. Je me sens alors guidée et commence à avancer. J’observe que tout autour de moi est devenu gelé et je me dirige vers une grotte de glace. Je ne ressens pas le froid et entre dans la cavité. Tout est clair à l’intérieur et j’y vois comme en plein jour. Face à moi, sur une paroi, je devine le corps d’un homme préhistorique, vêtu grossièrement d'une peau de bête, le visage couvert par une barbe sombre, un long bâton de bois dans sa main droite. Il est figé, comme s’il était pris dans la glace. Intriguée, je m’approche et l’homme se met aussitôt en mouvement. Je comprends alors qu’il n'est pas gelé, mais bien libre derrière l'épais mur translucide qui nous sépare. Il est bel et bien en vie. Ses traits ne sont pas nets, déformés par la couche glacée, mais je ressens de la colère émaner de lui. Je lui demande s’il est un ancien chamane et le vois s'agiter. J'ai l’impression qu’il s’énerve. Je lui demande alors son nom. Je ressens une réponse, des lettres s'inscrivent en lettres capitales devant mes yeux tout en même temps que j'entends le mot. L’homme bouge toujours plus et semble maintenant vociférer. On dirait qu’il veut me dire quelque chose, mais je n’entends pas ses paroles. Je me retrouve ensuite avec un pic dans la main et je commence à briser la glace qui nous sépare. L’épaisse couche résiste et il me faut beaucoup de force et de persévérance pour qu’un faible creux commence à apparaître. Pendant ce temps, l’homme commence à se calmer et me regarde faire. Je suis épuisée et pleure de rage, car je n’arrive pas à briser l'épaisseur du mur puis, soudainement, un minuscule trou apparaît, un trou qui traverse toute la glace. De son côté, l'homme s’accroupit et place sa bouche devant l’orifice. Je l’imite, m’accroupis, place ma bouche de mon côté du trou et ferme les yeux. Le chamane prononce son nom et je sens son souffle sur mon visage. Lorsque je rouvre mes paupières, je le vois se redresser et s’éloigner. Je me relève et entreprends de quitter la cavité. Partout autour de moi flotte l’image du chamane, sur les parois, le plafond, derrière le mur de glace de la grotte. Lorsque je suis à nouveau dehors, je sens sa présence derrière moi comme s’il flottait légèrement au-dessus de mes épaules, sans me toucher. Je ris et lui parle, il m’écoute et reste silencieux. Je remercie et je reviens. De tous temps et en tous lieux, l'humain s'est constamment entouré d'objets auxquels il a prêté et prête encore des pouvoirs magiques. La liste est nombreuse : gri-gri, talisman, amulette, pierre, cristal, baguette, pentacle, statuettes anthropomorphes ou zoomorphes... Il existe autant d'objets aux pouvoirs sacrés que de civilisations.
Lorsqu'il est fabriqué par un chamane, un sorcier ou un magicien, l'objet est alors sacralisé, c'est-à-dire chargé et investi d'une intention précise, d'une énergie particulière, favorable pour son propriétaire. Partant du postulat que tout est énergie, le pouvoir émis par un objet dépasse le simple effet placebo pour les raisons suivantes : - tout objet, organisme, substance, par sa nature atomique, émet en permanence des fréquences (signatures fréquentielles) quantifiables (mesurables) entre autres dans le spectre électromagnétique ; - un champ magnétique, un bombardement de particules, une quelconque modification énergétique (comme la chaleur) modifie tous ces objets et leurs signatures spectrales. Ceci est également quantifiable. Par conséquent, la charge énergétique réalisée par un chamane, sorcier ou magicien, apporte une modification à l’objet et cette modification est, là encore, mesurable. Outre donc l’influence énergétique d’un objet, la croyance de celui qui le porte et l’utilise confortera et/ou modifiera ses chemins neurologiques, influençant ainsi les fonctions de son organisme, de ses attitudes, de son comportement et par conséquent son environnement. Un texte de Aonghas von Rycker, astrophysicien Photo : poupée vaudou bicéphale créée par Marushka Tziroulnikoff Dans certaines traditions chamaniques – comme en Amérique du Sud, par exemple – il est de coutume de recevoir l'enseignement de plantes maîtresses. Cette démarche a un sens sacré et ne s’aborde donc pas à la légère et pour s’y préparer, l’apprenti doit entreprendre une diète. La diète est d'ailleurs une pratique courante de la voie chamanique et ne s’applique donc pas uniquement à la rencontre avec les plantes.
La diète elle-même est une pratique sérieuse et vous serez bien avisé de consulter votre médecin avant d’en entreprendre une. De même, si vous diétez pour la toute première fois, je vous recommande fortement de vous faire accompagner par une personne ayant déjà expérimenté le processus. Le but de la diète étant de nettoyer l’ensemble de vos corps afin de le débarrasser des toxines accumulées, celle-ci agira alors aussi bien sur le physique que sur l’émotionnel et le mental. La plupart des pratiquants de la diète chamanique étalent la suppression des aliments dits « excitants » sur une semaine. Personnellement, la toute première fois que j’ai diété, je m’étais donné un mois et je vous avoue que cela avait été facile. J’ai supprimé les aliments en douceur, les uns après les autres, et je n’ai subi aucun symptôme désagréable lié à la détoxication de l'organisme. Pendant cette période, pour me soutenir et me donner toutes les chances de réussir, j'ai pratiqué plusieurs fois par jour le yoga, deux promenades solitaires dans la nature (1h30 par balade) et des voyages chamaniques. Ma diète avait été suivie d’un jeûne de 7 jours et la reprise alimentaire s’était également étalée sur une période d’un mois. Quels sont donc ces fameux aliments "excitants" ou acidifiants qui nous empoisonnent lorsque nous les consommons au quotidien et souvent plus que de raison ? En voici la courte liste :
Outre les aliments acidifiant l’organisme, une diète se pratique également en supprimant totalement la cigarette et tout ce qui se fume, toute activité sexuelle (masturbation incluse) et toute prise de drogue sous quelque forme que ce soit. Si vous êtes sous médicaments, consultez votre médecin qui est et reste le seul professionnel de santé habilité à vous conseiller. Comme dit plus haut, le but de la diète est d’ôter de votre organisme tout ce qui le stresse et comme tout changement engendre inévitablement du stress, il est également recommandé d’aborder ce changement en pratiquant une activité physique extérieure légère et régulière comme la marche ou le yoga. L’erreur fondamentale serait de croire que parce que vous absorbez moins de calories, votre corps sera affaibli. Pour palier donc à la réduction d’un apport énergétique alimentaire, il est essentiel de votre corps reste en mouvement et se « nourrisse » d’air et de lumière. Bien évidemment, si vous pouvez vous promener dans la nature plutôt qu’en ville ou dans le métro, vous aurez compris que ce sera hautement plus bénéfique pour vous. D’autre part, la démarche de la diète chamanique étant par essence spirituelle, la pratique des états modifiés de conscience est par conséquent bienvenue : méditation, voyage chamanique, visualisation, sophrologie… Bonne pratique ! Entends-tu leurs discours castrateurs ?
Vois-tu leurs regards désapprobateurs ? Ils te disent animal, sois en fier, car tu sais Qu’aucune bête sauvage ne soumet la nature à sa volonté Qu’aucun fauve ne scie la branche qui l’a toujours porté Cesse de subir Laisse-les à leurs projections Et autres tergiversations Renonce à te mentir Jamais ils ne te donneront La moindre approbation Alors, vis Chante, danse et crie Bouge, aime et prie Et si tout devait s’arrêter subitement Tu accueillerais encore la mort en riant Marushka - 24 juin 2021 dessin : "Shapeshifter" par bonegoddess, deviant artist, USA Vous savez que dans la vie, rien n’est tout blanc ou tout noir, rien n’est tout positif ou tout négatif. Entre ces deux extrêmes se trouve le centre, celui qui nous permet de tenir compte de la réalité afin de matérialiser concrètement nos rêves. La Pleine Lune de ce mois de juin, dans l’axe Cancer – Capricorne nous offre justement cette opportunité de poser de toutes nouvelles fondations pour une toute nouvelle façon de vivre.
Ça brasse et ça brasse toujours. Un peu partout, les tensions émotionnelles montent encore d’un cran. Des personnes qui avaient toujours bien tout gardé sous contrôle s’étonnent elles-mêmes de monter dans les tours pour des choses qu’elles auraient habituellement laisser couler. D’autres observent que des souvenirs occultés depuis la petite enfance sont en train de remonter à la surface de leur conscience et se demandent alors ce qu’elles pourraient bien en faire surtout lorsque ces souvenirs véhiculent des charges traumatiques qui sont à l’origine de tous les comportements inconsciemment adoptés par l’individu. Une libération, LA libération est en cours alors pourquoi chercher à endiguer le flot ? Le moment est venu de libérer pour pouvoir ensuite aller vers autre chose plutôt que de rester indéfiniment englué dans un passé irrémédiablement révolu. La conjoncture actuelle n’est pas favorable pour les projets à long terme, mais met plutôt l’accent sur la destruction complète des anciennes structures, celles sur lesquelles nous avons construit notre personnalité, mais également sur les structures sur lesquelles repose notre société, car souvenons-nous que ce sont les humains qui font la société. Chacun d’entre nous est donc pleinement responsable du monde dans lequel nous vivons. La Pleine Lune dans le signe du Capricorne nous invite donc au repli sur soi afin de réfléchir sur sa vie, sur ses désirs, ceux qui sont réalisables et ceux qui ne le sont définitivement pas. Puisque tout est chamboulé, puisque l'occasion nous est donnée de faire autrement, que voulons-nous faire ? Pour nous, pour la société ? Signe de Terre, le Capricorne est sérieux, pragmatique, concret et réaliste, il a besoin de sécurité, d’effort et de réussite, dans l’incarnation. Mais avec le Soleil et Mars en face, dans le signe du Cancer, le besoin de douceur vient apporter un peu de délicatesse à l’introspection. Si vous vous sentez joyeux, laissez-vous glisser un peu dans le réalisme du Capricorne afin de semer votre joie dans votre quotidien. Si vous vous sentez plutôt sérieux, laissez-vous transporter un peu dans la foi du Cancer pour éviter de sombrer dans le découragement face à l'ampleur de la tâche. L’équilibre se trouve au centre. Lorsque je suis en relation, pourquoi ai-je si peur de perdre, de me perdre, mais aussi de perdre l’autre ? Je me rends dans le monde d’en bas à la rencontre de l’esprit d’un animal sans savoir lequel saura répondre à mon questionnement.
Je descends dans un lieu sombre dans lequel je me rends très souvent. Il s’agit d’une grotte souterraine dans laquelle je retrouve systématiquement un Esprit qui veille sur moi. Tandis que je fais face à cet Esprit, je perçois vaguement un mouvement sur ma droite. Lorsque je me tourne vers lui, un animal avance dans ma direction. À mi-chemin entre le renard et le chien, il me semble reconnaître un coyote. Aussitôt que cette pensée traverse mon esprit, je me trouve projetée dans un désert. J’aperçois au loin des cañons, quelques rares hautes herbes desséchées ploient sous le vent qui soulève la poussière. Il fait chaud, très chaud et il est impossible de se mettre à l’ombre. Le coyote est assis face à moi et me regarde avec insistance. Il attend quelque chose. Du coin de l’œil, je crois voir un bout de viande dans ma main droite. Je l’approche de mon visage et observe que c’est ma main qui est sanguinolente, les chairs sont à vif. Je ne ressens aucune douleur et tends mon membre à l’animal. Il ne le prend pas et continue à me scruter. Ma main gauche est maintenant dans le même état que la droite et lorsque je regarde mon corps, je vois qu’il est en train de partir en lambeaux. Il y a beaucoup de sang, mais celui-ci ne se répand pas sur le sol. Aucun ressenti. Ni douleur ni peur. Mes doigts saisissent ma langue, en cassent la plus grande partie et l’offrent au coyote qui la prend délicatement entre ses dents puis file en courant. Ébahie, je ne fais aucun mouvement. La température de l'air est brûlante, le soleil tape fort, la poussière vole encore. Mon corps se dessèche et devient peu à peu une momie qui gît au sol. La forme de mon corps laisse à penser que l’agonie a été longue et douloureuse et pourtant, je ne ressens toujours rien. Je sursaute lorsque je ressens une présence près de moi. J’ouvre les yeux. Je suis bien dans ma chambre. Je les referme bien décidée à poursuivre mon voyage, mais la sensation de la présence me fait les rouvrir. Je vois alors une forme vague, claire, comme s’il s’agissait d’un nuage. Je renifle et ne sens aucune fumée. La forme se précise alors et je vois très distinctement un homme âgé. Dans ma chambre, au pied de mon lit. L'homme a la peau rouge, cuite par le soleil, ses cheveux noirs striés de gris sont coupés au carré et un bandeau de couleur bleue ceint son front. Il me sourit et je me trouve aussitôt projetée avec lui dans le désert. Je le regarde alors ramasser mon corps momifié. Il le lie en position fœtale assise puis l’emmène. Je le suis et nous rejoignons d’autres personnes, une tribu qui nous attend. J’assiste à une cérémonie autour de ce corps puis celui-ci est placé dans une niche creusée dans la roche, en hauteur. La face de la momie est tourné vers le ciel et c’est à ce moment que le coyote revient, le morceau de ma langue toujours intact entre ses dents. Il le pose au pied du vieil indien qui le ramasse et le place entre les lèvres de la momie. C’est étrange de voir ce corps racorni avec ce bout de langue rouge vif qui fait comme une tache sur son visage. J’attends, mais plus rien ne se passe. Je remercie et je reviens. Le solstice d'été correspond au jour le plus long de l’année et à la nuit la plus courte. La Terre inclinée sur son axe présente le maximum de son hémisphère Nord aux rayons solaires. Le Soleil se situant au zénith, cette position symbolise la victoire de la lumière, des forces du jour, du Masculin ou Yang. Ainsi, ce qui a été initié à l’équinoxe de printemps arrive à pleine maturité.
Nos ancêtres ayant une compréhension des phénomènes naturels plus étendue que la nôtre, ce jour est sacré depuis la nuit des temps, toutes civilations confondues. Les Égyptiens honoraient Ra, les Romains glorifiaient Janus - dieu de l’initiation aux mystères, les Celtes célébraient le Roi Chêne, les Chrétiens fêtaient Saint Jean. Le solstice d’été et son cycle de six mois sont nommés la "voie des ancêtres" et ont trait à la connaissance individuelle. L’homme se régénère psychiquement en se recentrant sur lui-même pour y réfléchir à sa place dans l’ordre du monde. Dans les traditions païennes, des feux de joie et des rondes célébraient le pouvoir solaire permettant l’émergence de la vie à partir de la matière et le début de la généreuse saison des récoltes. On y associe donc les symboles de force, vitalité et abondance. Il paraît que nous sommes réceptifs et connectés à la nature en ce jour et que nous pouvons alors contacter toute notre puissance intérieure, le feu éclairant la voie et chassant les mauvais esprits qui pourraient s’y tapir. Certains rites viennent également compléter ces célébrations en y associant l’élément Eau, car si le solstice d’été signe l’apogée du Soleil, il annonce également son déclin à venir cédant lentement, mais sûrement, sa place au Féminin ou Yin. C’est d’ailleurs à cette date que débute le signe astrologique du Cancer, symbole de Féminité, de maternité, de foyer, d'introspection, mais aussi d’intuition, la Lune lui étant également associée. "C’est décidé ! Aujourd’hui, je m’offre une vie aimante et respectueuse de mes besoins fondamentaux en matière d’amour et de sécurité affective, mais aussi matérielle."
Qui n’a jamais pris une telle résolution ? Qui ne s’est jamais juré cette promesse ? Puis un élément extérieur se manifeste et voilà que nous retombons dans nos anciens comportements tandis que l’engagement pris envers nous-mêmes chute dans les oubliettes de notre forteresse intérieure. Je me souviens d’une énième dispute avec un ex compagnon, dispute suite à laquelle j’avais pris l’énième décision d’être totalement dévouée à l’écoute de mes besoins fondamentaux. Le monsieur vint s’excuser, une fois encore. Mon premier réflexe fut de lui répondre, mais voilà que je choisis cette fois d’endiguer mon impulsivité et plutôt que d’entrer en réaction, je me mis sur pause et observais avec curiosité ce qui se passait en moi. La sourde émotion de la colère grondait et ne voulant plus la laisser diriger ma vie, il me fallait la gérer autrement qu’en montant dans les tours. Je me souvins alors d’une amie qui m’avait proposé un jour : "Et si tu accueillais l’émotion sans la juger ?" C’est ce que je fis ce jour-là et je découvris alors qu’au-delà de la colère, je vivais dans mon intériorité une aventure extraordinaire. Depuis ce jour, j’essaye souvent – et j’oublie presque aussi souvent – d’agir plutôt que de réagir. La frontière entre les deux peut parfois sembler mince et subtile, mais si justement nous prenons le temps de nous poser et d’observer ce qui se joue en nous, nous devenons alors plus acteur de notre existence et nous cessons peu à peu de subir ce qui ne nous convient plus. Plus nous nous hâtons, plus nous nous perdons. Je me rends dans le monde d’en bas à la rencontre de l’esprit du Saumon : quel message m’enseigne-t-il aujourd’hui ?
Je sens un retour à la source, à l’origine, et je vois un nouveau-né. Celui-ci a une apparence desséchée, racornie, et sa peau est toute sombre, comme brûlée par le soleil. Cette vision engendre en moi de la tristesse et je sens quelques larmes monter à mes yeux. Je vois alors le nourrisson gonfler et ouvrir les yeux. La peau sombre et racornie éclate comme si elle n’avait été qu’une armure et qu’elle était maintenant devenue inutile. Le ventre du bébé gonfle encore tout en même temps que l’enfant est posé sur mon propre ventre jusqu’à se fondre en lui. J’ai alors l’impression d’être enceinte. Sentant une autre présence, je lève les yeux et vois un autre Moi debout, qui me regarde. Le tambour accélère. L’autre moi tend une de ses mains dans ma direction. Cette main est bleue. Je tends ma propre main vers celle qui m’est présentée, elles se rapprochent l’une de l’autre jusqu’à se toucher. Je m’entends dire : "Tu existes donc vraiment !" Je pleure abondamment et le tambour est extrêmement rapide, je ne commande absolument plus rien et parce que rien n’est plus sous mon contrôle, je ressens le calme puis la paix en moi. L’autre moi enveloppe mon corps d’une énergie toute bleue, comme sa main. Je conscientise que le Soi existe, que j’existe, que l’enfant intérieur existe, que je suis/nous sommes un être multidimensionnel. Je remercie et je reviens. |
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