Une Nouvelle Lune en domicile dans le signe du Cancer qui est symbole de foyer, famille, protection, douceur, sensibilité et intuition. Mais ce que l’on oublie souvent à propos du Cancer, c’est qu’il est également ambitieux et qu’il aime l’aventure.
Au premier regard, cette Nouvelle Lune est donc bien aspectée et nous fait nous sentir en osmose avec notre environnement, à travers nos relations, et nous guide vers plus de spiritualité et d’humanité : le monde est une grande famille. Mais si on regarde de plus près – ou plus en profondeur – on observe certaines tensions sous-jacentes, moins personnelles et plus sociétales : une seule étincelle suffirait à transformer l’Eau paisible du Cancer en véritable tsunami. Saturne est au carré d’Uranus = l’ancien se confronte à l’inédit et met à mal nos avoirs, nos possessions, notre confort, nos anciennes valeurs, notre Ego. Ce carré a commencé en début d’année et il perdurera jusqu’en 2022, c’est dire le boulot que nous avons à faire sur nous-mêmes et notre perception de la réalité. Avec cette Nouvelle Lune, Mars et Vénus en Lion se jettent dans la mêlée et pourraient bien être cette fameuse étincelle qui allumerait le Feu purificateur à l'origine de ce fameux tsunami dévastateur en surface, mais profondément transformateur. Une certaine forme de violence risque encore de monter d’un cran et justement parce que Mars et Vénus – planètes rapides – sont de la partie, c’est la sphère personnelle – et plus particulièrement celle du couple – qui sera la première concernée : les relations toxiques n’ont plus droit de cité ! Les couples qui ne s’entendent pas, qui vivent dans une relation sadique et masochiste faite de conflits perpétuels, de haine et de reproches seront les premiers touchés. Aimer, aimer vraiment n’est possible que par un réel investissement, une réelle collaboration des deux protagonistes dans la relation. Celles et ceux qui résistent au changement et s’accrochent à l’ancien, à la pseudo sécurité matérielle et/ou financière que ce type de relation a permise jusque-là, ceux-là plus que les autres sont invités à ne pas se fier à l’Eau qui dort. La leur, mais aussi celle de leur partenaire de vie. Soyez particulièrement vigilants ce mois-ci et souvenez-vous que la peur, la fatigue et le stress exacerbent les dérapages de tous ordres.
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Lorsque nous sommes en relation avec une personne, nous ne sommes pas deux, nous sommes trois. Il y a nous, il y a l’Autre et il y a la relation. Je choisis en toute conscience de rester très terre-à-terre dans ce post et je fais donc intentionnellement l’impasse sur les lignées ancestrales et sur le fait que nous soyons tous intriqués, imbriqués et entrelacés.
Une personne me questionnait ce matin par rapport à une situation qu’elle est en train de vivre : "Marushka, si je demande au Ciel de me soutenir dans mon désir d’aller dans telle relation, est-ce que cela voudrait dire que je manipule l’Autre ?" Voici la réponse que je lui ai formulée : "Je t’invite à ne pas demander au Ciel de te faire aller dans telle relation, je t'invite plutôt à demander au Ciel et à la Terre - puisque nous sommes incarnés - qu'ils te soutiennent dans ton désir ET ton besoin de manifester l'Amour en toi et pour toi, car tu sais que ce n'est qu'en t'aimant que tu seras capable d'aimer l'Autre. Il n'est donc pas question ici de manipuler l’Autre ou la relation, mais bel et bien de guider l’Autre vers l’Amour de lui-même à travers l'expérience de la relation. Guider n'est pas manipuler. Si tu guides, tu invites l'Autre et il est libre de te suivre… ou pas. Si tu manipules, tu obliges l'Autre, tu le soumets et il n'a pas d'autre choix que celui de faire ce que tu ordonnes. Manipuler demande au manipulateur une énergie considérable pour manifester ce qu’il désire et qui est parfois très éloigné de ce dont il a besoin, tandis que la guidance se fait naturellement, en étant soi-même et donc sans avoir besoin de faire quoi que ce soit de particulier." Un phare rayonne sa lumière et permet aux bateaux de ne pas se perdre ni de s’échouer. Le capitaine du navire est libre de chercher cette lumière et d’en tenir compte, tout comme il est libre de s'en détourner. Le phare ne s’inquiète pas du choix du capitaine, il n’est pas responsable du sort de l'embarcation, son unique responsabilité est de rayonner sa lumière. Ma douce et belle et tendre Amie
Toi dont je rêve toutes les nuits Me permets-tu de pénétrer en ton Être De communiquer avec toi pour mieux te connaître Ma sage et puissante Compagne Toi pour qui je verse des larmes Me permets-tu d'honorer ta pureté De m'approcher de toi pour mieux t'apprivoiser Ma fière et sauvage Splendeur Toi qui unit la Grâce et la Rigueur Me permets-tu d'aller, de me fondre De m'immiscer en toi pour mieux féconder ton ombre Tu t'ouvres et tu m'accueilles Ô ma Bien-Aimée Je m'enivre de ton parfum Et l'humanité m'en est témoin Je t'aime et te cueille Pour l'Éternité Marushka - 11 mars 2013 Je voyage à travers la coquille de l’escargot pour explorer mon corps physique dans l’intention de mieux le connaître.
Alors que j'entre dans la coquille, un mot apparaît : CIRCONVOLUTION. Je me détourne rapidement de la voie principale et en emprunte une secondaire. Je sens que mon visage est en train de se transformer : mes yeux s’étirent vers les côtés de mon crâne tandis que des cornes semblent pousser sur le dessus de ma tête et que mon front est projeté vers l’avant. Je vis un début de métamorphose et l'image d'un taureau s'impose à moi. Je suis maintenant à nouveau sur la voie principale, dans la coquille d’escargot, et j'y découvre un autre Moi tapi au fond du passage. Cet autre Moi est replié sur le sol, en position fœtale et je le sens apeuré, effrayé. Cette femme a une apparence éthérée, fantomatique. Je me dirige vers elle dans le but de l’apaiser, mais une fois rejointe, je ne trouve plus qu’un squelette, mon squelette. Je reprends ma route dans la coquille et traverse un long tunnel dont l’issue est toute blanche. Le tunnel est de plus en plus étroit et j’y plonge la tête la première, je me transforme alors en pointe de flèche et j’atterris sur la surface blanche aperçue précédemment. C’est moelleux et ça me fait penser à la consistance d’un marshmallow ou d’un champignon. Je me penche et découvre que je suis effectivement assise sur la tête d’un champignon de Paris. Tout autour de moi, de nombreux autres champignons, comme en culture. J’observe d’ailleurs que je suis dans une grotte sombre, circulaire et lorsque je lève la tête et regarde vers le haut, je vois qu’il y a des arcades de pierre sous lesquelles brille une lumière jaunâtre. Je suis au centre de la grotte, en bas, et j’observe des mouvements sous les arcades. Des gens y marchent. Ma respiration s’accélère, mon bras gauche et mes yeux s’agitent tandis que je me trouve projetée sous les arcades parmi ces gens qui marchent sans s’arrêter. Toutes ces personnes portent une robe de bure marron. Leurs visages sont penchés vers le bas et couverts par un large capuchon. J’en déduis qu’il s’agit de moines franciscains. J’ai envie de voir leurs visages, mais ignorant ce que je vais trouver sous la capuche, je ressens une certaine appréhension. Je finis par me décider et m’élance devant l’un d’eux puis je stoppe, bien campée sur mes jambes. L’homme s’arrête aussi, face à moi, relève la tête et me regarde avec indifférence. Son capuchon est tombé vers l’arrière et je vois clairement son visage. Il a environ 50 ans, ses cheveux et sa barbe taillée court sont poivre et sel. J’ignore pour quelle raison je ressens toujours la même appréhension, son visage n’a rien d’effrayant et tandis que je me fais cette réflexion, il remet sa capuche, me contourne et reprend sa marche circulaire sous les arcades. Je vais m’asseoir sur un banc de bois, posé le long du mur en pierres et je regarde tout autour de moi. Sous les arcades, des ouvertures fermées par d’épaisses grilles en fer forgé débouchent sur d’autres arcades, à l’infini. Je reporte mon attention sur les moines qui déambulent en silence et j’observe qu’ils sont de plus en plus nombreux. Ils sont tous pareils et me font penser à des clones. Je me sens tendue, impatiente, un grognement animal monte depuis ma gorge puis viennent la colère et l’agressivité. Je m’élance alors au milieu de ces hommes qui ne me prêtent aucune attention et me campe face à eux pour tenter à nouveau d’en arrêter un. Je découvre alors avec stupeur qu’ils me traversent comme le feraient des fantômes rencontrant un obstacle quelconque. Les émotions et sentiments se mêlent en moi : peur, rage, haine, agressivité. Sensation désagréable, mais voilà que le tambour sonne le rappel. Je reviens. Bien plus puissant qu’un nettoyage énergétique, le désenvoûtement – ou dégagement – est un rituel basique dont le but est d’expulser une énergie – ou entité – ayant pris possession de sa victime (humain, animal, troupeau, lieu). Pratique courante en chamanisme, le désenvoûtement est souvent entendu comme un synonyme de l’exorcisme. Si ces deux procédures sont très approchantes, souvenons-nous toutefois que l’exorcisme fait systématiquement appel à un égrégore religieux et rappelons-nous également que le chamanisme n’est pas une religion.
La plupart des désenvoûtements s’effectuent par le plomb, une pratique bien connue en Orient depuis l’Antiquité. Ce métal regroupe deux forces éloignées : le feu interne dynamisant et la lourdeur rigide. Souvent employé pour confectionner des amulettes ou élaborer des rituels ésotériques, couvrant le costume du chamane sibérien, le plomb permet de faciliter le contact avec les différents niveaux du subconscient également nommés "monde souterrain". Mais dans les cas extrêmes, un désenvoûtement par le feu peut s’avérer indispensable. Ce type de dégagement n’est pas sans danger et seul un praticien expérimenté est apte à le conduire, car cette pratique peut s’avérer préjudiciable autant pour l’officiant que pour son commanditaire et l’entourage de ce dernier. L’action bien structurée d’un tel rituel – incantations spécifiques, objets employés, etc. – et l’expérience du chamane sont seules garantes de délivrer réellement la victime de ses troubles et maux et de lui permettre ainsi de trouver ou retrouver l’équilibre physique et mental à la base d’une vie harmonieuse. Lorsqu’il est effectué seul, le dégagement n’a qu’un effet curatif. Pour éviter toute attaque et nuisance ultérieures, un second rituel – de protection cette fois – doit suivre le premier. Veillez donc à vous adresser à la bonne personne si vous pensez avoir besoin d’un désenvoûtement et comprenez bien qu’un tel rituel se fait exclusivement en présentiel et non à distance. Certains anthropologues soutiennent la théorie que les chamanes des origines étaient des femmes, bien avant que les hommes ne soient initiés. Cela s'explique peut-être par le fait que la femme, de par sa sensibilité, a une perception plus intuitive, moins rationalisée que celle de l'homme. Chez certains peuples pourtant et partout à travers le monde, la femme n'a plus le droit d'exprimer sa réelle puissance. Le mystère qu'elle incarne semble encore et toujours effrayer l'homme ancien. Et cela se passe encore en 2021, en Occident.
Le mental n'est jamais loin, nourri par les émotions enfouies non encore connues et/ou reconnues. Il est donc indispensable d'exprimer ces émotions afin que l'énergie de Vie puisse à nouveau circuler librement en nous et autour de nous. Les anciens comportements sont encore souvent, et très inconsciemment, répétés par les femmes autant que par les hommes. Les femmes tendent encore à se soumettre ou à l'inverse à soumettre l'homme tandis que celui-ci est partagé entre comprendre la femme et la soumettre à son tour, comme il l'a fait pendant des millénaires. Quand intégrerons-nous enfin, au-delà des beaux discours issus des théories du mental, que la femme et l'homme sont parfaitement complémentaires, que les compétences de l'un comme de l'autre ont la même valeur ? Quand allons-nous enfin marcher, œuvrer ensemble, l'un avec l'autre et non plus l'un contre l'autre, animés par nos peurs respectives ? Quand comprendrons-nous enfin que la dualité, que nos différences sont un moteur et non une entrave ? Regardons autour de nous et surtout en nous. Voyons avec les yeux de l'âme et percons les voiles de nos propres illusions. Nous sommes tous humains, nous sommes tous en chemin et surtout, voyons ce qui est, sans jugement ni attente afin de continuer à nous transe-former pour que, le moment venu, la transmutation, l'alchimie opère en nous... Selon la Médecine Traditionnelle Chinoise, la Peur est la Mère de toutes les émotions, c'est-à-dire que nous entrons en réaction face à un événement extérieur parce qu'une peur a été, même très inconsciemment, ressentie.
La peur est donc un moteur puisqu'elle nous fait entrer en réaction. MAIS... si nous sommes en réaction, nous ne sommes plus l'acteur actif de notre vie et nous devenons alors un spectateur passif ou un mouton. La peur nous embarque, nous aveugle et ballottés par elle, nous nous laissons guider par n'importe quel berger. La Peur, Mère de toutes les émotions, va s'exprimer de différentes façons en fonction de l'énergie dominante que chacun porte inconsciemment en lui. Certains exprimeront de la colère et si la colère enfle sans être maîtrisée, elle deviendra haine. D'autres exprimeront de la tristesse et si la tristesse enfle sans être maîtrisée, elle deviendra mélancolie. D'autres encore exprimeront de la joie et si la joie enfle sans être maîtrisée, elle deviendra hystérie. Les derniers enfin exprimeront de l'indifférence et la croyance qu'ils ne ressentent aucune émotion, ceux-là sont ceux qui ont peur d'avoir peur et qui choisissent de se désincarner en imaginant qu'ainsi ils ne souffriront pas. Ceux-là sont ceux dont le mental est aux commandes et ils connaissent alors la douloureuse expérience des pensées obsessionnelles. |
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