Si les émotions font partie intégrante de l’expérience d’incarnation et qu’il est par conséquent vain de tenter d’en faire abstraction, si les émotions colorent la vie et nous font vibrer, il est d’autres énergies, plus subtiles, qui nous font vibrer plus encore.
Les émotions sont animées par d’intenses énergies qu’aucun mental conscient, aussi puissant soit-il, n’est capable de contenir. À court, moyen ou long terme et en fonction de l’expérience de chacun, toute répression émotionnelle se soldera inévitablement par un pétage de plomb dirigé soit intérieurement et se traduisant par la manifestation d’une maladie (mentale ou physique) soit extérieurement et pouvant mettre à mal votre relation au monde. Il est donc sain d’exprimer ses émotions afin d’éviter que celles-ci ne s’accumulent et n’épaississent plus encore la barrière mentale-émotionnelle, car c’est l’épaississement de cette barrière qui est à l’origine des interprétations fantasques que la plupart d'entre nous a de la Réalité. Une émotion ne se contrôle pas. Une émotion ne se maîtrise pas. Une émotion se guide. Ceci est la première et indispensable étape si vous souhaitez que vos rituels gagnent en puissance et en efficacité. Si vous cheminez en conscience sur une voie spirituelle et que cette voie vous fait vous intéresser aux pratiques ésotériques, peut-être aurez-vous surfé sur le NET et aurez-vous trouvé mille et un conseils sur la meilleure technique chamanique ou sorcière qu’il vous faudra acquérir pour devenir un maître en la matière. J’ai lu et lis encore que cette soi-disant meilleure technique consiste à charger votre rituel de toute l’émotion que vous contenez en vous. Sachez alors que cette technique ne sert qu’à vous libérer de votre trop-plein émotionnel. C’est en soi une bonne chose, mais une chose insuffisante pour que votre rituel soit réellement puissant et efficace. C’est également pour cette raison que vous avez besoin de répéter régulièrement votre rituel. La répétition est une façon de vous reprogrammer et la reprogrammation est une erreur fondamentale qui vous fait croire que vous avez besoin de devenir quelqu'un que vous n'êtes pas. Par conséquent, toute répétition de rituel vous fera stagner à la première étape pour une durée dont nul ne peut présager la longueur et cette stagnation générera en vous toujours plus d'émotions qui, plutôt que de vous élever, vous maintiendront dans la croyance que vous êtes incapable de créer votre réalité et d'accéder au Bonheur auquel vous avez légitimement droit. Puis un jour, vous sentez que le moment est venu de progresser. Progresser est dans le cours des choses, cela fait partie de l’évolution et si vous acceptez de suivre le mouvement naturel de la vie qui est de vous faire croître, si vous balancez par dessus bord toutes les vieilles croyances auxquelles vous avez cru et qui sont encore inconsciemment véhiculées par la masse, vous grandissez alors vers la conscience (dans le sens ressenti et non intellectuel du terme) que vous possédez la puissance créatrice dont vous avez très probablement souvent entendu parler, mais sans jamais l’avoir réellement expérimentée. Vous abordez là la seconde étape du processus qui est de contacter l’énergie au-delà de l’émotion et par conséquent au-delà du mental conscient, dans un lieu où la dualité ne divise plus, mais se complète dans un but unique : servir la puissance et l’efficacité du rituel. Contacter cette énergie au-delà de l'émotion n'a rien à voir avec ce que l’on nomme couramment méditation et dont le but est d'annihiler l’ego. Car même s'il n'est pas celui qui dirige, votre ego a un rôle à jouer dans la pratique ésotérique et dans toute autre démarche spirituelle. Contacter cette énergie au-delà de l'émotion consiste à traverser la barrière mentale-émotionnelle tout en vous servant de l’énergie qu’elle génère pour vous focaliser sur l’intention de votre rituel. Ici, la quantité n’est pas synonyme de qualité et par conséquent, plus la barrière mentale-émotionnelle est mince, plus elle est puissante et affûtée comme le serait la pointe d’une flèche. Dans ce cas, vous comprenez donc qu'il est totalement inutile de répéter votre rituel, une unique flèche bien aiguisée suffit à atteindre le centre de la cible.
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Plutôt que de rêver à ce que serait notre vie dans un monde différent, plus paisible, plus équitable, plus respectueux des uns, des autres et de l’environnement, plutôt donc que de rêver ou d’espérer, qu’en serait-il si nous commencions à incarner ce rêve ? À le vivre au quotidien. À faire de notre vie ce que nous désirons qu’elle soit.
Nous traversons toutes et tous une période sombre, mais là où il y a l’Ombre, aussi dense soit-elle, il y a aussi la Lumière. Cette Lumière ne se manifeste pas toujours sous la forme que nous attendons ou que nous lui connaissons. Et pourtant, elle est bel et bien là, cette fameuse Lumière que je préfère nommer Conscience. Personnellement, je trouve que nous expérimentons une période formidable. Difficile, peut-être, mais formidable tout de même. Formidable parce que si nous n’arrivons pas à mettre de l’ordre dans notre vie, si nous sommes incapables de trancher pour prendre les décisions qui nous conviennent, qui nous font aller vers toujours plus de respect de nous-mêmes, alors les circonstances extérieures nous mettent devant le fait accompli. Inutile de blâmer ces circonstances extérieures, car nous avons contribué à les mettre en place et parce que nous avons par conséquent notre part de responsabilité. C’est ce que j’aime dans la période actuelle : nous avons une grandiose et magnifique opportunité de nous porter individuellement, de grandir, de nous affranchir d’une autorité extérieure qui n’est plus adaptée à l’évolution vers laquelle tend la plupart d’entre nous. J’en vois tout autour de moi, proches et moins proches, qui tanguent dangereusement sur le flot de leurs puissantes émotions. Les illusions construites par leur mental inférieur et ne reposant sur aucune base solide sont en train de s’effriter les unes après les autres. Ces personnes sont ainsi mises face à elles-mêmes, perdues, désemparées, tentant désespérément de s’accrocher à leurs chimères. Mais les chimères ne peuvent plus rien, elles n’ont pas le pouvoir de les maintenir à flots comme elles l’ont fait pendant des années. Dans ce cas, je conseille à ces personnes de cesser de se débattre et d’accepter de se laisser couler. Une fois au fond, tout au fond, l’instinct les poussera à taper du pied sur le sol les propulsant ainsi vers la surface. Nul ne peut savoir dans quelle dimension chacun d’entre nous choisira de naître, car cela appartient à l’expérience de chacun. Il n’y a rien de nouveau dans ce que traverse l’Humanité aujourd’hui. La vie est faite de cycles et nous en traversons un de plus. La différence réside dans le fait que grâce aux technologies, nous sommes plus en contact les uns avec les autres et par conséquent l’information circule plus vite et plus facilement. Mais quelle information ? Car si nous sommes plus en contact, force est de constater que la communication qui nous relie est souvent plus superficielle, moins profonde ; et cédant inconsciemment aux puissantes énergies qui brassent, les informations anxiogènes, non passées sous le crible du discernement, font et feront encore certainement beaucoup de ravages. La vérité est en chacun d’entre nous et la période est propice pour faire une pause afin de plonger en soi. Je sais que cela peut sembler difficile, voire insurmontable, pour certains et j’aimerais rappeler à ces personnes qu’il y a des événements sur lesquels nous n’avons aucune prise, aucun pouvoir. Les effets de cette Pleine Lune d’août font partie de ces événements. Notre pouvoir réside dans la position intérieure que nous choisissons d’adopter pour vivre les événements. Oui, des situations sont en train de disparaître, mais pourquoi donc s’inquiéter de la disparition de ce qui n’a plus lieu d’être ? Ce n’est pas la perte de quelqu’un ou de quelque chose qui nous fait souffrir, c’est l’attachement dont nous chargeons le lien que nous avons avec cette personne ou cet objet ou cette situation. Certains attachements sont plus forts que d’autres et ne nous blâmons pas de les vivre, de les ressentir ou d’en souffrir, réjouissons-nous plutôt de pouvoir en profiter tant qu’ils sont là et lorsqu’ils ne sont plus, réjouissons-nous encore de les avoir connus, puis poursuivons notre route et choisissons – avec plus de conscience cette fois – de cueillir les nouvelles opportunités que nous avons envie d’expérimenter. Paisible Pleine Lune à toutes et tous. La culture moderne occidentale est différente de la culture traditionnelle orientale et c’est probablement la raison de nombreux malentendus lorsque l’on aborde la question de la possession dans les pratiques chamaniques de Sibérie et d’Asie.
Lorsque je m’adresse à des Occidentaux et que j’essaie de leur expliquer le contexte de la transe chamanique au cours de laquelle le chamane est possédé par des Esprits, j’utilise systématiquement le mot incorporation plutôt que celui de possession. Incorporer est tout de suite moins effrayant pour eux parce que dans leur subconscient, ce mot est associé à un acte dans lequel ils conservent le contrôle tandis qu’être possédé est associé à un acte subi. Un Occidental ne peut pas imaginer être possédé et garder le contrôle en même temps, car comme nous l’observons tous les jours, l’Occidental a besoin de croire qu’il est le seul ayant le contrôle sur sa vie. Le mot possession est donc compris dans le sens judéo-chrétien du terme et est irrémédiablement associé au fait qu’une personne possédée est une victime ayant besoin d’être exorcisée par un prêtre. Nous ne pouvons pas agir directement sur cette croyance profondément enracinée dans l’inconscient collectif. Tout est toujours une question de définition et les définitions sont directement construites par chaque culture, au fil du temps et des expériences. De plus, tout le monde n’a pas la capacité d’aborder une culture étrangère en faisant abstraction de sa culture originelle. Savoir s’ouvrir à d’autres concepts, à d’autres visions de la réalité, est une question de connexions neuronales et personne n’est à blâmer puisque personne n’a choisi, en conscience, comment il utiliserait son cerveau pendant son expérience d’incarnation. Communiquer en étant et en restant ouvert à l'autre partie semble être alors la plus constructive des solutions, mais là encore, nous ne sommes pas tous égaux... Accrochez-vous parce qu'août est un mois charnière (et octobre sera le suivant), je l'ai déjà dit à certains d'entre vous. Nous sommes toujours libres de faire des choix, quels qu'ils soient, mais si les choix que nous faisons ne sont plus en accord avec notre évolution personnelle, la Vie que nous incarnons se charge de nous remettre les pendules à l'heure. Pour moi, c'est essentiellement la santé physique qui trinque et mon corps qui me dit à quel point j'ai fait du grand n'importe quoi et je l'ai maltraité toutes ces années. La question est simple : dans quel état veux-je poursuivre mon existence terrestre ? En bonne santé ou dans la souffrance et la douleur ? Perso, j'ai choisi et ce choix engendre inévitablement de faire table rase de comportements anciens. C'est donc du nouveau, de l'inédit dont j'ai déjà eu un aperçu dans le passé, comme un avant-goût de ce que serait ma vie en adoptant définitivement ces comportements naturellement inhabituels pour moi.
Car c'est bien de cela qu'il s'agit pour nous toutes et tous : changer des habitudes que nous avons adoptées inconsciemment en réaction aux situations auxquelles nous faisions face. Aujourd'hui et parce que nous avons un certain degré de conscience, il nous est proposé d'AGIR et non plus de RÉAGIR comme nous le ferions automatiquement. Ce n'est pas facile, mais ce n'est pas impossible non plus. Rassemblons alors en chacune de nous des qualités que nous avons et qui ne demandent qu'à émerger : VOLONTÉ et BIENVEILLANCE, DÉTERMINATION et DOUCEUR, PATIENCE et FOI... Énergie et entêtement caractérisent cette Nouvelle Lune en Lion. Énergie excessive pouvant aller jusqu’à la violence (dominante de l’élément Feu dans le thème de cette lunaison) + entêtement, car chacun d’entre nous veut régner dans sa vie, mais aussi sur son environnement = une fracture de plus en plus marquée dans les relations.
Chacun veut être le maître de son destin, mais… souvenons-nous que nous vivons en société et qu'il nous faut inéluctablement tenir compte que nous ne sommes pas le seul individu qui prend des décisions. Chacun d'entre nous est souvent persuadé qu’il détient LA vérité alors qu’il n’effleure que SA vérité. L’Homme étant par nature un animal social, mais tous ne vibrant pas sur la même fréquence, que faire ? Dilemme... Nous pourrions alors choisir de nous retirer seul dans notre royaume, sans le moindre courtisan, de nous isoler, mais… beaucoup d’entre nous ont une peur viscérale de la solitude et se couper de ses semblables, est-ce vraiment la solution ? Tandis que beaucoup se chargent – souvent très inconsciemment – de détruire l’ancien, d’autres commencent déjà – souvent très consciemment – à semer les graines du renouveau. Mais là encore, tous ne sèment pas la même chose. Certaines semences sont fertiles, celles qui sont naturelles, et d’autres sont stériles, celles qui sont génétiquement modifiées. Ceux qui sont coutumiers du décryptage symbolique comprendront mon propos. Ajoutons encore qu'au cours de cette Nouvelle Lune, Mars – planète de Feu et d’action – est dans le signe de la Vierge. La Vierge, c’est la Terre, c’est le sens du service, c’est le soin porté à l’Autre, mais aussi à la santé et aux petites choses du quotidien. Les autres aspects planétaires bloquant justement cette action, il nous faut alors faire preuve d'une grande force intérieure pour résister aux incitations belliqueuses provenant de toutes parts. Il nous faut faire preuve d'une grande force intérieure pour ne pas entrer en réaction face aux informations contradictoires déversées en flots continus. Il nous faut faire preuve d'une grande force intérieure pour rester centré et vivre notre vérité, sans chercher à rallier qui que ce soit à notre cause. Cette force intérieure n’est pas violence. Cette force intérieure a ses racines dans la Sagesse. Une Sagesse qui siège dans le Cœur. Le Cœur qu’il nous est possible de contacter lorsque nous laissons les événements extérieurs nous traverser sans nous arrêter à leur donner une importance qu’ils n’ont pas réellement. Vous avez raison dans votre expérience de vie et l’Autre a raison dans son expérience de vie. Il n’existe pas de compétition entre vous et l’Autre. Seule l’expérience existe et il n’y a personne à convaincre de quoi que ce soit. Ne cherchez pas à enseigner à l’Autre ce qu'il devrait croire ou faire (selon votre point de vue), mais vivez simplement votre vérité afin que l’harmonie règne en vous et alors que le monde s’effondre autour de vous, vous êtes déjà en train de bâtir le suivant. Nous sommes déjà nombreux à avoir choisi cette option, sentez-vous libre de choisir, vous aussi. Je voyage dans le monde d’en haut à la rencontre d’un guide.
Je choisis de m’élever à travers le feu : je me place au centre d'un foyer, parmi le bois enflammé, et mon corps s’embrase. J’ai une pensée fugace pour les sorcières sacrifiées sur les bûchers tandis que mon enveloppe physique disparaît. J’atteins un premier niveau. Je suis dans un désert, d’immenses pierres sont dressées vers le ciel. Je retrouve en ce lieu un vieil homme déjà rencontré au cours d’un précédent voyage. Il est assis sur le sol, le regard fixant un second feu. Je m’assieds en face de lui, de l’autre côté du foyer. Après un court silence, je lui demande s’il est un de mes guides. Il m’ignore. Je me lève et me place au centre du feu. Nouvelle décorporation, je rejoins un deuxième niveau. Cette fois, je suis dans un nid d’aigle parmi des œufs non encore éclos. Le nid est perché au faîte d’un arbre immense totalement dépourvu de feuilles. Depuis ma position, je peux voir au loin les sommets des montagnes. Un aigle impressionnant se pose au bord du nid et me regarde. Sans peur, je lui demande s’il est un de mes guides. Il s’envole. Que faire ? Dois-je descendre de mon promontoire ou m’élever encore ? Alors que je choisis d’explorer un niveau supérieur, ma main droite ouvre une grande porte blanche. L’image n’est pas très nette, mais je pénètre toutefois dans une pièce noire qui s’éclaire au fur et à mesure que j’avance. Je découvre alors le décor de l’intérieur d’une demeure de la fin du 19e siècle. Il y a une cheminée, des meubles en bois, une table ronde, des fauteuils. Une femme est assise. Elle porte des vêtements d’époque, elle est fine, a beaucoup de classe et je la trouve très belle. Je lui demande poliment si elle est un de mes guides. Elle me sourit, se lève et avance vers moi. "Voulez-vous une tasse de thé ?", me questionne-t-elle. Elle me tend une tasse fumante que j’accepte, prend une seconde tasse pour elle et nous nous asseyons l’une en face de l’autre, de chaque côté de la table. Curieuse, je pose une nouvelle question : "Qui êtes-vous ?" La femme et le décor disparaissent et je me trouve debout dans le noir, seule, avec la sensation de flotter. Je n’ai plus aucune notion du haut ou du bas, de la gauche ou de la droite. Ma tête tourne un peu, je me sens désorientée, mais cela n’est pas désagréable. Par moments, le visage souriant de la femme apparaît faiblement pour disparaître ensuite. Le tambour sonne le rappel et je reviens. |
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